Organigramme

LES JOURNEES DE L’ECF A RENNES
10 et 11 Juillet 2010

sous la responsabilité, et par délégation, du Directoire de l’Ecole

Présidence, Jacques-Alain Miller
Vice-présidents, Vincent Moreau, délégué de l’ACF-VLB ; Laurent Ottavi, Directeur de l’équipe « Pyschopathologie et clinique psychanalytique » à l’Université

Directrice des Journées Sophie Marret

Conseillers
Jean-Louis Gault, Michel Grollier, Jean-Claude Maleval, Caroline Pauthe-Leduc. Pierre Stréliski

Organisation à Rennes
A l’Université : Gwenola Druel –Salmane, Laetitia Jodeau-Belle.
A l’ACF-Rennes: Alain Le Bouettë, responsable du bureau de ville de Rennes, Isabelle Rialet-Meneux et Gwenaelle Le Péchoux
Matériels audio-visuels et autres : Sophie Lemoine et Véronique Juhel
Librairie : France Guillou
Courrier, diffusion : Eric Taillandier et Alice Creff-Delarue
Création de l’affiche et des programmes : Yann Divry
Temps festifs : Cécile Wojnarowski et Benoît Delarue
Liens avec la presse locale : Jeanne Joucla.
Liens avec les Groupes du Champ freudien : Josiane Cassin.

Promotion dans VLB
Angers, Monique Amirault
Brest-Quimper, Marcel Eydoux
Laval, Anne-Marie Lemercier
Nantes, Françoise Frank
Orléans, Pauline Prost
Poitiers, Martine Coussot
Rennes- Saint-Malo, Roger Cassin
Saint Nazaire, Rémi Lestien
Saint-Brieuc, Anne Combot
Tours-Le Mans, Françoise Schreber
Vannes-Lorient, Michèle Miech

Promotion dans les ACF
(les noms sont à venir)
Ile de France
Envers de Paris
Paris
Aquitaine
Centre-Auvergne
Champagne-Artois-Picardie-Ardennes
Corse
DOM-TOM
Languedoc-Roussillon
Lorraine-Alsace
Midi-Pyrénées
Normandie
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Rhônes-Alpes – Bourgogne-Franche-Comté
Belgique francophone
Belgique flamande

Champ freudien, Judith Miller
Sections cliniques, Carole La Sagna
CPCT, F. Hugo Freda


***********
LES JOURNEES DE RENNES
SE TIENDRONT LES 10 ET 11 JUILLET 2010
dans les locaux de l’Université de Rennes 2, que nous remercions.
Présidence : JA. Miller
Direction : Sophie Marret

________________

Rennes Université


BIENVENUE À RENNES

Alain Abelhauser

2e vice-président de l’université de Rennes 2

« Pourriez-vous écrire quelques lignes pour les Journées de Rennes ? »

La question, pour moi, ne se posait pas, en tout cas dès lors qu’elle m’était posée. C’était plutôt tout le contraire : comment pourrais-je ne pas écrire quelques lignes pour ces Journées, si on voulait bien me le demander ? Comment pourrais-je décliner pareille proposition, moi qui, lisant dans le Journal des Journées certaines contributions d’anciens étudiants rennais, songeais aussitôt qu’hier, hier seulement, c’était moi qui étais étudiant — à Strasbourg, alors haut lieu provincial de la référence à Lacan, et qui, déjà lassé des aises qu’y prenaient les notables de l’École freudienne de Paris, décidais de venir, à Paris, y entendre un autre son, celui de Vincennes, du Champ freudien et d’Ornicar ?

C’était en 1976. J’avais vingt ans (à un an près). Et, comme il se doit, ce n’était pas le plus bel âge de ma vie.

Seize ans plus tard, j’étais nommé à Rennes. Je quittais Paris VIII, qui s’était mis dans ses meubles à Saint-Denis au moment même où j’avais commencé à y enseigner. Et je pris le train pour la Bretagne. La Gaule n’était pas encore tout à fait sous la domination du comportementalo-cognitivisme, mais un petit village à l’Ouest s’apprêtait déjà à y résister. J’allais certainement pouvoir m’y sentir chez moi.

Plus de dix-sept nouvelles années ont passé. Le petit village a tenu bon. Ce qui n’est pourtant pas de règle dans le paysage universitaire français de province.

Que dire d’autre, hors ce témoignage d’un accueil, d’une résistance — et d’une nostalgie ? Et que dire d’autre, au regard de la thématique de ces Journées à venir ? C’est la pente même de cette nostalgie qui me guidera ici. Dans les JJ 67 et 68 est rapporté un propos de Roland Gori, que je lui connais bien : « notre ton mélancolique ne plaît pas à une civilisation hypomane. »

Rien là pour moi de très surprenant. La simple accentuation, somme toute, de ce que conclut Freud, dans Deuil et mélancolie, quand, après avoir évoqué ces moments où l’on se dit qu’on a tout raté et que l’on ne vaut rien, il ajoute en substance, avec cet humour qu’il sait à l’occasion rendre assez féroce : pourquoi faut-il aller si mal pour être enfin lucide ?

Que la mélancolie soit à l’occasion maladie de la lucidité ne me paraît donc pas une considération trop saugrenue. À condition, bien sûr, de peser les conséquences à en tirer. Roland Gori en fait l’appel à une fraternité mélancolique, dont il va trouver chez Melville certaines prémisses. Jacques-Alain Miller, lui, y voit davantage une marque de la Nébuleuse, ici opposée à l’École : « la Nébuleuse a la mélancolie en partage, et l’École l’hypomanie. » Ce qui me questionne, et me ramène, curieusement peut-être, au thème de ces Journées de Rennes.

Que la lucidité n’aille pas sans une certaine forme de « mélancolisation », aussi tempérée de gay sçavoir soit-elle, me semble, pour ma part, plus ou moins inéluctable. Mais la question n’est pas là. Elle réside plutôt dans ceci : en quoi cela peut-il bien faire lien social ? Ou, plus exactement, en quoi le lien social contemporain laisse-t-il d’autre choix, pour s’y inscrire, que celui dicté par la mélancolie ?

Je sais bien qu’il y a danger à de telles considérations. Danger de complaisance. Il est facile de s’abandonner à la jouissance du doux-amer, tentant de se repaître de la pente mélancolique. C’est d’ailleurs là, me semble-t-il, ce qu’on appelle tristesse ; non tant la dépression que la jouissance qu’on en tire. Une faute morale, insiste Lacan, faute en regard du devoir de bien dire.

Ce qui importe donc, à mon sens, n’est pas tant la « mélancolisation » que la position que l’on prend face au piège qu’elle tend. L’hypomanie est-elle une issue ? Une voie, certainement, comme il y a une voie du guerrier. Mais je me demandais, à ce propos : le désir de l’analyste — n’y serait-il pas aussi une forme de réponse ?

« Au début du XXIème siècle, comment naît le désir de l’analyste ? » De l’écume des ondes, certes, surtout peinte par Botticelli. Mais aussi, peut-être, de ce que la lucidité ne laisse après tout guère d’autres alternatives, dès lors que l’on fait fi de l’errance des non-dupes.

Puis-je ajouter qu’à ne pas trop errer, le chemin devrait en passer, cet été, par la Bretagne ?

Bienvenue à Rennes.

____________________

Situation de la référence à l’orientation lacanienne. Université Rennes 2

Laurent Ottavi

L’UFR Sciences humaines regroupe plusieurs :

Départements de formation pédagogique, dont celui de Psychologie,

et plusieurs :

Équipes de recherches habilitées par le Ministère, dont l’Équipe de Recherches EA 4050 Psychopathologie, nouveaux symptômes et lien social.

1°/ le Département de Psychologie. Directeur Michel Grollier

Page web : http://www.univ-rennes2.fr/psychologie

Il regroupe 70 enseignants-chercheurs et 3000 étudiants. Il assure des enseignements qui vont de la première année jusqu’au Master (5 années) et se compose de différentes équipes pédagogiques dont celle de Psychopathologie.

Les enseignants de psychopathologie interviennent sur l’ensemble du cursus, qui est commun à toutes les orientations en psychologie pour la Licence (Licence 1 à Licence 3)

En 4e et 5e année (Master 1 et 2) les étudiants se sont spécialisés dans la filière psychopathologie qui propose, dans notre champ, des Parcours de Masters Professionnels de psychologie (donnant le titre de psychologue) distincts :

Master de Psychopathologie générale. 34 places. Responsable Jean-Claude Maleval

Master de Psychopathologie infanto-juvénile. 24 places. Responsable Gwénola Druel-Salmane

Master de Psychopathologie : concepts et pratiques. 18 places. Responsable Laurent Ottavi

Master international Psychopathologie. France-Russie. 12 places. Responsable Michel Grollier (Ouverture 2011)

2°/ Équipe de Recherches EA 4050 « Psychopathologie, nouveaux symptômes et lien social ». EA bi-localisée Rennes et Poitiers, établissement principal Rennes 2. Directeur Laurent Ottavi

page web : http://www.univ-rennes2.fr/recherches-psychopathologie

L’EA 4050 est une équipe habilitée par le ministère comme équipe de recherches en psychopathologie.

Elle regroupe des chercheurs et enseignants-chercheurs de Rennes, Nantes, Brest, Poitiers et fédère les Laboratoires de psychopathologie de Rennes et de Poitiers, dont, en particulier

—Le Laboratoire de Psychopathologie et clinique psychanalytique : Directeur Jean-Claude Maleval

—Le Laboratoire de Psychopathologie infanto-juvénile : Directeur François Sauvagnat

Ces deux Laboratoires regroupent des enseignants-chercheurs engagés par ailleurs dans l’orientation lacanienne, soit au titre des ACF ou de l’ECF.

Elle assure l’adossement des Masters à la recherche et regroupe une soixantaine de doctorants inscrits dans notre champ.

Chaque année l’équipe forme quelque 800 étudiants répartis sur l’ensemble du cursus, et assure la formation finale de 75 psychologues nouveaux diplômés. Une dizaine de thèses de doctorats sont également soutenues.

Liste partielle des laboratoires et des enseignants-chercheurs et chercheurs de l’EA 4050

Libellé de l’équipe Thématiques et opérations
Laboratoire de Psychopathologie et Clinique psychanalytique(LPCP. Dir. : J-C. Maleval)
  • · Clinique psychanalytique et Psychopathologique.
  • · Épistémologie des modèles sémiologiques et curatifs des névroses, psychoses et perversions.
  • · Histoire et modes de constructions psychiatriques, médicales et psychanalytiques.
  • · Clinique des traumatismes.
  • · Clinique du sexuel.
  • · Lien social et actualités du « Malaise dans la civilisation ». Nouvelles souffrances psychiques, nouveaux symptômes.
  • Dispositifs cliniques.
Laboratoire de psychopathologie infanto-juvénile(LPCI  Dir. F. Sauvagnat, G. Druel-Salmane)
  • Clinique psychopathologique de l’enfant et de l’adolescent.
  • Histoire et constructions psychiatriques, médicales et psychanalytiques de la clinique infanto-juvénile.
  • Clinique de l’autisme.
  • Clinique des traumatismes et du sexuel.

Liste partielle des enseignants-chercheurs

— Abelhauser Alain, Professeur (alain.abelhauser@univ-rennes2.fr)

— Bonnat Jean-Louis, Professeur (Nantes) (abacom@wanadoo.fr)

— Borgnis-Desbordes Emmanuelle, Maître de Conférences (emmanuelle.borgnis-desbordes@ univ-rennes2.fr)

— Costantini Pierre-Paul, Maitre de Conférences

— Doucet Caroline Maître de Conférences (caroline.doucet@univ-rennes2.fr)

— Druel-Salmane Gwénola, Maître de Conférences (gwenola.druel-salmane@univ-rennes2.fr (Dir. Laboratoire LPCI)

— Grollier Michel, Maître de Conférences (michel.grollier@univ-rennes2.fr)

— Jodeau-Belle Laetitia, Maître de Conférences (laetitia.jodeau@univ-rennes2.fr)

— Maleval Jean-Claude, Professeur (jean-claude.maleval@univ-rennes2.fr) (Dir. Laboratoire LPCP)

— Ottavi Laurent, Professeur (laurent.ottavi@univ-rennes2.fr) (Dir. E.A. 4050)

— Perrin Myriam, Maître de Conférences (myriam.perrin@univ-rennnes2.fr)

— Sauvagnat François, Professeur (francois.sauvagnat@univ-rennes2.fr) (Dir. Laboratoire LPCI)

Réponses

  1. qui a une idée de quand les mentors vont contacter ceux qui ont écrit?


Laisser un commentaire